Après une longue journée de rafting, votre ventre crie famine et réclame son manger. Vous descendez dans le village à la recherche de victuailles. Et tout naturellement, vous êtes à la recherche d’un grand M jaune sur fond rouge. Après avoir fait 50 fois le tour du quartier, vous vous rendez compte que c’est peine perdue. Comment est-ce possible ?! Comment allez-vous vivre sans votre cheeseburger hebdomadaire ?! Vous allez devoir manger népalais. Votre organisme n’est pas habitué à tant d’aliments sains. Mais vous vous vous sacrifiez, parce que vous avez faim.
Vous vous avancez dans cette cabane en bois, et le tavernier vous apporte un bol avec du riz blanc (bath) et de lentilles (dal) nageant dans leur soupe. A côté de cela, une assiette de curry de légumes (tarkari) et un mélange d’ingrédients épicés (achards) vous sont servis. On vous dit que c’est le fameux dal bath, ce plat national dont se nourrissent les Népalais matin et soir. Vous regardez votre voisin et lui préfère la cuisine tibétaine qui est très répandue au Népal. Souvent, elle se compose de soupes aux lentilles ou aux pois cassés. Et de momo, sortes de raviolis fourrés à la viande ou aux légumes et que l’on sert bouillis ou frits.
Momo Crédit Photo
La journée continue et c’est l’heure du trekking. Et vous vous dites que vous aurez surement faim en cours de route. Vous achetez cette fameuse viande séchée « le sukuti » que l’on trouve dans les pseudos shop des montagnes. Et vous vous rendez compte que vous n’auriez pas dû prendre un tel risque puisque vous commencez à vomir partout. Si vous aviez su que cette viande était séchée au soleil, sans protection et que les mouches aimaient y pondre, vous auriez réfléchi à deux fois avant d’en acheter.
Du coup, vous vous vous jetez sur la première bouteille d’eau qu’on vous tend. Attendez malheureux ! Si le flacon est déjà dégoupillé cela revient à dire que vous buvez la flaque d’eau qui tapit le sol boueux.
L’eau c’est un peu ennuyant. Vous voulez une boisson forte, celle qui me permet de rire pour aucune raison. Donc, vous vous tournez vers le chang ou thomba, une bière tibétaine au goût de cidre. Sinon, il y a la bière classique. Vous trouverez votre bonheur dans une bonne canette peu cher d’Everest, de San Miguel ou de Tuborg. Petit à petit, la bouteille de rhum de fabrication népalaise vous appelle. Après quelques verres, vous commencez à parler népalais puis vous vous effondrez. Le lendemain matin, c’est la gueule de bois. Et rien de tel que de boire du café soluble offert par l’hôtel.
Pour en savoir plus :
http://9mois-de-voyage.blogspot.com
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http://specialitesculinaires.wordpress.com
KD